De fer, de verre, de lumière...

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Parallélépipède simple, cocon d'acier et de verre enchâssé entre deux plans horizontaux qui délimitent la vue, orienté vers la lumière vibrante du sud, le volume, léger, décollé du sol, semble posé sur le vert de la vigne originelle. Les deux lignes blanches de la coursive, élancées et tendues, dessinent une intervention qui se veut minimale, sur un fond végétal formé de cyprès, figuiers, lauriers et autres oliviers.

Ce contraste saisissant entre la main de l'homme et l'oeuvre de la nature se veut complémentaire, équilibré, sans nuire ou amoindrir la présence de l'autre.

Posé sur un socle en béton, expression de pérennité et solidité, la cage d'acier de la charpente métallique, avec des portées et des élancements optimisés, veut exprimer la légèreté et la transparence d'un habitat complètement ouvert sur l'extérieur. Baignée de soleil, captant ses rayons l'hiver, quand celui-ci est bas, protégée de ses flammes en été lorsqu'il monte dans le ciel, l'intérieur de la maison

ne fait qu'un avec le jardin, visuellement et physiquement. Les baies vitrées de la façade sud s'ouvrent sur la totalité du séjour

et permettent ainsi de le prolonger sur la coursive extérieure,

la terrasse et le jardin en contrebas. 

La surface n'est pas importante. Ce qui est important c'est la perception du volume et le rapport à la nature, à l'extérieur,

qui décuplent la sensation spatiale.